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mardi 28 avril 2009

Petoche




Tu me manqueras, 'tite mère...

lundi 6 avril 2009

Un peu d'eau dans les pensées...

Comment faire pour que les pensées ne se fanent pas ?

Car j’ai une douce frayeur, qui se nourrit à ces eaux-là

Y a-t-il moyen de changer en restant soi ?

Je n’ai sans doute jamais connu le bonheur qui est miens

Peut-être n’en connaîtrais-je pas de meilleur

Comme un trésor, un deuxième trésor, au goût de j’y reviens

Il s’est lové dans un écrin de peines, d’horreurs.

La peur qui est mienne de me tromper, toujours,

D’avoir commis l’erreur, le mauvais choix, l’irréparable

Peines et engagements divers, qui m’obsèdent chaque jour

Pour me lier, m’enserrer, captivant, étouffant l’insaisissable

Tel je veux me croire, mais construire un personnage n’est pas aisé.

On lui met un nom, un visage, on le métamorphose si besoin est

Ca, sans problème, j’y parviens facilement. Mais construire

Son histoire Ah l’Histoire, les histoires, mon histoire

Rien qu’une rime à broyer aux yeux voilés de l’avenir.

Trébucher serait plonger à coup de clavier dans l’abattoir

Mais nul souci privilégié, au regard de la mort et du néant

Qui tous nous attirent, nous entraînant là où tout est fin

Et commencement. Douce Hécate, tu le devais, je comprends

Mais tu me manques, tu nous manques Je sens le chagrin

Je sens venir l’ombre qui étreint. Que de soupirs derniers,

Alors que l’air que j’expire me paraît fade et épuisé

Toute la fatigue que j’accumule doit me rendre plus fort

Ainsi l’ai-je décidé. Mais tout dépend de ce que les Frères

Ont accepté.

Je poursuis mes pensées, je les conserve, les imprime à mon corps

Je poursuis ma métamorphose, défend mon être, et redonnerai à l’air

Un goût de reviens-y