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vendredi 24 juillet 2009

Wwwaaarghh!!!

Le cri qui fait du bien.

Petite leçon... voilà, c'est très simple, c'est comme pour le crachat : vous prenez une bonne inspiration, vous faites gonfler vos poumons, comme si c'était de la baudruche, mais à l'envers, et vous ramenez le tout vers l'extérieur, comme ceci...

WWWWWwwwwwwwaaaaaAAAaaaaarrrrgggggghhhhhhh!!!!!

Voilà, c'est pas mal.

Oubliez pas de respirer de nouveau après ça...

jeudi 9 juillet 2009

Morphée

J'attend que le sommeil vienne
Que mes chimères m'entrainent
Oû s'arrête le temps...

J'ai vu trois éclipses de lune
Reflétées par des dunes
Sablées d'or et d'argent
Chacune caressée par le vent
Exigeait de Neptune
Qu'il leur fasse un enfant
Dans les bras de Morphée

Les limbes de mes nuits
Sont plus belles que vos jours
Je prefere a l'ennui
M'endormir pour toujours

Tous les chiens fous du Yemen
Les dragons les sirènes
Me respectent et me craignent
Je suis pensée universelle
L'archange immatériel
Seul dans ma citadelle
Dans les bras de Morphée

Les limbes de mes nuits
Sont plus belles que vos jours
Je prefere a l'ennui
M'endormir pour toujours

Vaincre la pesanteur du réel sur moi
M'enfoncer dans l'écume et ne plus manquer de toi
Vaincre la pesenteur du réel sur moi
Redécouvrir les routes sauvages...
Splendeur meurtrière d'une amazone voilée
Qui vient remplir mon âme d'une sève étoilée
Je me donne... m'abandonne

Il flotte dans l'atmosphère nappée de volupté
La chaleur des sens de toute l'humanité
Elle se donne... s'abandonne
Je me donne... m'abandonne
Dans les bras de Morphée

Les limbes de mes nuits
Sont plus belles que vos jours
Je prefere a l'ennui
M'endormir pour toujours

Vaincre la pesanteur du réel sur moi
M'enfoncer dans l'écume et ne plus manquer de toi
Vaincre la pesanteur du réel sur moi
Redécouvrir les routes sauvages, chemin de croix...

Morphée, FFF

mercredi 8 juillet 2009

Bricolage

L’ombre lumineuse d’une bougie faite oxymore éclaire le bureau du mage. Une fine musique s’égrène en poussière de fée au-dessus de l’établi. Le globe du monde repose près de la fenêtre.

Le mage travaille un nouveau sort, un charme de son cru. Ses membres tremblotent mais ne flanchent pas. La plume court, légère, grattant le parchemin avec la rage d’une licorne fouillant la vase. Ses yeux le brûlent, mais le mage ne quitte pas des yeux ces petits caractères, tissant les incants d’une litanie émotive. Son cœur se déverse sur la feuille, comme le plomb dans le creuset de l’alchimiste…

Il ne sait encore ce qu’il en sortira. Parviendra-t-il aux conclusions qui le hantent depuis tant de temps ? Parviendra-t-il à faire naître cette magie qui loge en ses entrailles ? Il ne sait encore. Son instinct seul le guide.

Seul. Le mage jette un coup d’œil au globe. Ne pas oublier le monde, surtout ne pas oublier…