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mardi 30 décembre 2008

Ame vague




J'ai l'âme vague et le vague à l'âme
J'ai les souvenirs dépassés, à venir...
Les jeux de maux pénibles à sortir
La fatigue au sommet, qui me pâme
Les désirs à la racine m'enterrent
Tant inassouvis, leur souffle se perd.

La flamme de la bougie tremblotte
Les pages écrites je les jette à la flotte
J'ai dans l'âme une vague, qui fond
Une écume qui déborde du chaudron
Un flot de peurs et d'amour à la larme
Que les dieux brandissent comme armes
Assemblent en nuées souveraines
Formulent en poussières de mondes
Qui ouvrent en moi, par delà la peine
Des portes qui se confondent...

...Plume à l'envolée...

Tom

dimanche 21 décembre 2008

Matin magicien...

Le chant du Phénix...


Il résonne en nos coeurs comme l'espoir qui jamais ne meurt

Ses larmes soignent tous les maux, nettoient l'âme de ses ombres

Son vol gracieux peut porter mille fardeaux sans se confondre

Il n'a pas de maître, mais sa fidélité ne connait pas de limite

Tel un oiseau de feu, il est le soleil autour de quoi tout gravite


Phénix il naît, s'éteint dans les flammes d'un crépuscule

Pour renaître de ses propres cendres dans un souffle minuscule

Oiseau de Rê sur la colline, fils de l'existence à l'aube des temps

Aube sans cesse renouvellée, sans cesse espérée et remerciée

Compagnon de toujours et fidèle ami, tu es encore là maintenant

Revivifié, prêt à me faire entendre ton chant d'éternité


Il y aura des matins, il y aura des soirs.

Il y aura des chagrins et des moments d'espoir.

Mais toujours la roue tourne, le phénix s'éveille

Dans la plaine vide du ciel, toujours brille le soleil.


Chante , phénix, chante...


Tom

Yule 2008

jeudi 11 décembre 2008

lundi 8 décembre 2008

Euuuuuh...

... Tom fait sa Briget...



Cher journal,



Aujourd'hui, je crois qu'il y a des chansons qui vous hantent...



... surtout à minuit 50...



... quand on arrive pas à bosser...



... qu'on a son avenir qui nous regarde par la fenêtre...



... qu'on écrit des choses... un tas de choses...



Cher journal... pour toi...




Somebody

I want somebody to share
Share the rest of my life
Share my innermost thoughts
Know my intimate details
Someone who'll stand by my side
And give me support
And in return
She'll get my support
She will listen to me
When I want to speak
About the world we live in
And life in general
Though my views may be wrong
They may even be perverted
She will hear me out
And won't easily be converted
To my way of thinking
In fact she'll often disagree
But at the end of it all
She will understand me
I want somebody who cares
For me passionately
With every thought and with every breath
Someone who'll help me see things
In a different light
All the things I detest
I will almost like
I don't want to be tied
To anyone's strings
I'm carefully trying to steer clear
Of those things
But when I'm asleep
I want somebody
Who will put their arms around me
And kiss me tenderly...
Tough things like this
Make me sick
In a case like this
I'll get away with it


Depeche Mode, 1984


No comment

dimanche 7 décembre 2008

C'est offciel...


... je hais le dimanche soir!



D'abord, je suis jamais aussi crevé qu'un dimanche soir. J'ai beau avoir dormi de trois heures du matin à onze heures, je ne suis pas aussi reposé qu'on pourrait le croire. Ai passé la journée le cul sur une chaise au point d'en avoir la marque du quadrillage imprimé sur le postérieur, à regarder défiler des fragments de texte grec sur écran...


Mais ca encore ca passe, ce qui passe pas, c'est le blues du dimanche soir.


Cà c'est redoutable.


Ca commence par le coup de stress consécutif à une journée de travail qui semble inutile, puis les ravioli dégueulasses, vers les 19h30, ouvrent les hostilités.


Ca suit avec le présentateur télé qu'on se force à regarder présenter, en parlant du nez, les émeutes en Grèce, après avoir expliqué qu'il fallait pas faire de hors piste en montagne, c'est dangereux, faites-pas-les-cons-putain!


On se venge de la vie en chantant 'Little Wing', de Jimi Hendrix - sur une reprise des Corrs, siouplait. Ca c'est de la vengence qui se mange froid, elle va pas s'en relever la vie. Mes voisins non plus.


Pis, à bout de souffle et n'y tenant plus, confiant à Nightwish le soin de me réveiller les neurones, je reprends la suite du programme... l'écriture. Mais c'est là que raconter sa vie peut avoir l'intérêt d'expliquer la logique des choses. Parce que je crois que j'ai trouvé l'inspiration grâce à un dimanche merdique...



***


Un petit extrait du genre, parce que j'vous aime bien. Si ca parait cynique, sachez que c'est sans rapport avec les explications du dessus (et j'croise les doigts)...



"Ce matin-là, l'hiver avait posé ses quartiers. La ville de Chartres se retrouvait encroûtée sous cinq centimètres de glace, de la pointe du clocher de Notre-Dame jusqu'au canard marchant sur l'Eure, la démarche bancale, comme un jouet dont on a tiré la ficelle et qui fait claque-claque en vibrant. Cinq centimètres, c'est pas beaucoup, mais juste assez pour que des bandes de lycéens en slim se tapent la descente de la rue Saint-Pierre sur les poches arrières.


Avec l'hiver vient la traditionnelle explosion de noeuds rouges à clochettes et de guirlandes scintillantes qui lui donnent le charme d'un conte de fées. Une fois que l'on arrive à gérer son équilibre physique sur deux jambes, voire trois, on peut apprécier la débauche de luminescences, de couleurs éclatantes, de petits rondouillards à pygama rouge et pompons blancs qui escaladent les fenêtres dans une éternelle position de cambrioleur fou. Il y a des rennes qui stationnent sans permis, des petits angelots poupons qui prennent une pause étriquée au sommet d'arbres savamment enrubannés de cochonneries diverses mais joyeuses, comme des brosses à chiotte qu'on aurait passées dans un tas de rubans adhésifs multicolores. La magie de Noël opérait à Chartres comme un supositoire à la menthe sur une gastro-entérite. On oublie la rigueur de l'hiver quand tout devient prétexte à la rêverie.


Et au sport. Parce que Noël, c'est d'abord une énorme compétition... Il y a toutes sortes de concours à Noël. Primo, il y a le concours d'arts plastiques. Celui dont la maison s'approche le plus esthétiquement d'un casino de Las Vegas mérite qu'on lui offre une éolienne. Parce qu'il y en a qui se donnent du mal. Certains arrivent à vous fixer un traîneau sur l'arrête d'un toit humide au péril de leur vie... D'autant qu'aucun père Noël saint d'esprit n'irait parquer sa six-rennes sur un angle inférieur à 360°. Mais il faut faire preuve d'imagination, de créativité pour réussir son coup. Et si on arrive à faire çà sans faire sauter les plombs de tout le quartier, on passe pour un héros.
Secondo, il y a l'épreuve non moins compétitive des cadeaux. A chacun sa méthode, mais on la subit tous. D'abord, il y a ceux qui ne peuvent pas en faire, ou en recevoir, et qui, l'un dans l'autre, on l'impression que le gros pervers en bonnet rouge nous entube tous bien profond depuis qu'il a conclu un marché avec la marque Coca Cola. Pour ceux-là, Noël a toujours un rôle de supositoire, mais en moins diététique. Pour d'autres, Noël c'est l'occasion de rivaliser d'ingéniosité, de trésors de sincérité et d'imagination pour dégotter les meilleurs cadeaux, ceux qui auront la double qualité d'être inutiles et chers. Mais il faut aussi savoir être pingre sans en avoir l'air, donc la subtilité réside dans un équilibre délicat entre l'expression d'un attachement sincère par la dépense la plus stupide et le remplissage d'un devoir périodique par l'offrande d'un denier ou deux dans une étrenne qui aura l'apanage d'être tout aussi inutile – et tout l'monde est content. C'est par cette notion d'équilibre, d'échange et de partage que Noël joue un rôle social non négligeable
."



PS : à l'heure où j'écris ce post, la musique du générique de Mission Impossible retentit dans mon ordinateur... Là aussi, rien à voir avec le fait que ce message finisse par s'auto-détruire...

vendredi 5 décembre 2008

Paint it Black




I see a red door and I want it painted black,


no colours anymore I want them to turn black.


I see the girls walk by dressed in their summer clothes,


I have to turn my head until the darkness goes.




I see a line of cars and they're all painted black,


with flowers and my love, both never to come back.


I see people turn their heads and quickly look away,


like a newborn baby it just happens every day.




I look inside my self and see my heart is back,


I see my red door and I want it painted black.


Maybe then I'll fade away and not have to face the facts,


it's not easy facing up when your whole world is black.




No more will my green sea go turn a deeper blue,


I could not forsee this thing happening to you.


If I look hard enough into the setting sun,


my love will laugh with me before the morning comes.




The Rolling Stones, 1966



See these photos!